Rose Canine

Vincent Mialet

Poète, chanteur, musicien, 

Vincent Mialet propose 

sous le nom d’1riche kannibal 

une exploration des champs multiples 

de l’action poétique. 

Simples, directs, les poèmes courts 

de « Rose canine » ouvrent une porte 

sur l’essentiel et l’indicible.

Livre format 12 x 19 cm, 128 pages, 

papier Olin Design Regular - soft white - 120 g/m2,

couverture Olin Design Regular - soft white - 350 g, 

dos carré collé, pelliculage mat.

2 illustrations N & B - Calaveras :

José Guadalupe Posada (1852-1913)

Imprimé sur les presses de : Présence graphique (FR)

Dépôt légal : 1er trimestre 2024

ISBN : 978-2-9553979-8-5 


14 € ( dont 2 € de frais de port partagés )

L’auteur, Vincent Mialet, 1 Riche Kannibal

Enregistré à Art’Cade, janvier 2024


... Sois comme l’eau

Rien ne l’arrête

Partout chez elle

Toujours en mouvement

Sois comme l’eau

Apprends à dormir

les yeux ouverts ... 

Derniers ouvrages parus:


Poïêsis – Ecrit(s) avec la langue

(Collectif) Ed. Vox Scriba  2021

Détox – Chants de la Déesse Toxine 

Ed. Vox Scriba  2019

La voie de l’escargot 

Ed. Vox Scriba 2019

Quelques pages >

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Chronique de Sylvaïn Nicolino / Obsküre Digital Média

France, avril 2024

Face à la mort et sa présence chaque jour, nous agissons ou pensons différemment. En plaçant son recueil de poèmes sous le patronage du graveur mexicain Posada, Vincent Mialet combine la mort à la vie.

José Guadalupe Posada a connu la tragique inondation de 1888 qui fit des milliers de victimes dans la ville de León. Ses plus de dix-mille gravures abondent alors de Catrinas et autres Calaveras exhibant des sourires squelettiques.

Vincent Mialet, plus connu sous son pseudonyme 1riche kannibal, publie une longue série de courts poèmes pour contrer la mort. Il ne s'agit pas ici d'un livre-hommage à un disparu, mais bien d'un positionnement intellectuel, esthétique, philosophique face à l'inéluctable et ses angoisses.

Bien vivant (Vincent est né en 1964), il pose des jalons. La poésie comparée à un cours d'eau est cette trace éternelle :

"Rivière tombée du ciel

sans début ni fin

Poésie"

Comme il trace des mots depuis au moins sa première publication en 2002, il sait que les écrits lui survivront. Face à ce qui pourrait être inquiétude et page blanche, il trouve des réconforts. L'amour, cette rencontre incessante qui ouvre les possibles et les rêves :

"Tu veux voir le monde ?

Ferme les yeux

Tu veux le comprendre ?

Embrasse-moi"

La présence au monde est active et va de l'avant, et pour cela il convoque Orphée, premier poète revenu d'entre les morts, dont la mission était de ne pas se retourner. Dionysos aussi est appelé à la rescousse, poussée de sève de printemps qui lutte contre les souvenirs, "automne de la mémoire". Bien sûr, parfois, le découragement remporte une bataille ("Regarde les choses en face / Le dos du meilleur miroir / est entièrement noir") ; mais de ce chagrin, une force émerge :

"Résister 

sans s'endurcir

Combattre

les larmes à la main"

Les plaisirs de la campagne, de la nourriture mangée avec les doigts, des contre-vérités en jeux de mots habiles ("Toujours plus haut / Là où le mot hauteur / n'a plus aucun sens"), le socle de la joie perpétuelle est dans cette alliance entre esprit et matière, une autre de ses définitions de la poésie. Le recueil avance ainsi, comme un cheminement de pensées, une voie tracée à travers les saisons et les épreuves, à peine esquissées ; on ne sent pas d'indices autobiographiques, mais une succession de faits ténus et des réflexions qui les accompagnent, marquant ainsi un positionnement. La sagesse émerge, lentement, par à-coups, dévoilant ainsi la fragilité de ce numéro d'équilibriste :

"Sans la mort

la vie ne serait pas

la vie"

"C'est la vie

qui a inventé

la mort"

C'est bien la vie et le quotidien oublieux et conscient par intermittence qui sont les plus belles choses, trop souvent absents à nos pensées.

Ces poèmes, accessibles par trois sur chaque page, alternés entre gauche et droite, espoirs et passages à vide, observations et réflexions, forment un appel au chant et aux sourires, à déguster et faire vibrer comme on remue une gorgée de café avec sa langue, le temps qu'elle tiédisse.

















La chronique sur :

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